La sécurité au Fauga

Vendredi 6 octobre, une habitante du centre du village a obtenu la tenue d’une réunion avec le maire et la Gendarmerie sur la sécurité au Fauga.

Elle avait eu un premier entretien personnel avec Jean-Marie PUIG deux jours auparavant. Il s’était très mal déroulé à ses yeux, s’estimant non écoutée et non considérée. Les deux s’étaient séparés en fort désaccord.

Le maire a cependant accédé à sa demande et mis en place cette réunion pendant que notre citoyenne, de son côté, mobilisait quelques autres riverains. Elle souhaitait avant tout ne pas incarner à elle toute seule cette problématique au village. A noter qu’elle avait tenté de mobiliser en publiant une information sur le groupe « Tu es du Fauga si… » sur Facebook. Son message n’a jamais été publié.

Mis au courant de la réunion, nous étions présents. Sommairement, qu’en est-il ressorti?


La sécurité au Fauga : le constat

Au final, une quinzaine de Faugatiens ont participé à la réunion. En face d’eux, le maire, son adjointe Mme Bagnéris, la DGS (directrice générale des services) Claudie Rouanet et deux conseillers de la majorité : Armand VARGAS et Chantal SAADA.  Côté Gendarmerie se tenaient le capitaine en charge de la brigade de Muret et son adjoint.

Pêle-mêle, les riverains se sont plaints:

  • du bruit à toute heure de la journée à côté de leurs habitations;
  • de la présence de jeunes, a priori du village mais aussi ceux d’alentour, qui trainent (discussions, boissons alcoolisées) ;
  • de la présence d’individus avec des grosses voitures qui ne sont pas du tout du village et possiblement ici pour du trafic (déchets laissés derrière eux) ;
  • de l’insécurité routière qui en découle (rodéos, courses, etc.), à laquelle il faut ajouter certains motards roulant de manière excessive, sans casque et commettant de nombreuses incivilités ;
  • de la présence de chiens dangereux (pitbulls, malinois) dont ces individus sont propriétaires.

Les Faugatiens ont souligné les nuisances en particulier pour les enfants : quiétude de leur sommeil, dangerosité aux abords des maisons.

C’est une description sommaire mais qui regroupe la majorité des griefs.

Le débat

Notre riveraine a regretté vivement le discours « il n’y a rien à faire » de la mairie et a demandé concrètement ce qu’il était possible de faire. Elle a indiqué aux gendarmes que les gens étaient prêts à se mobiliser pour le sujet.

Le maire a répondu que les signalements étaient systématiquement rapportés aux autorités. Il a confirmé qu’il ne pouvait pas faire grand chose. Il a notamment indiqué que des caméras ne serviraient à rien, puisqu’elle étaient soit non dissuasives (Muret), soit une cible pour les délinquants (Lavernose). Enfin, il a insisté sur le fait que la situation était la même partout et qu’au Fauga, finalement, ce n’était « pas si mal ».

Le capitaine de la brigade a pour sa part indiqué qu’il n’avait pas préparé la réunion puisqu’il n’avait pas été averti de son caractère public. Il aurait aimé arriver avec des éléments chiffrés. Son adjoint et lui ont tout de même souligné qu’ils n’avaient pas beaucoup d’échos du Fauga. Le seul point qu’ils avaient en tête était l’Aouach pour les difficultés posées chaque été par l’affluence. Ils ont suggéré d’appeler systématiquement le 17 pour signaler les problèmes. Plusieurs riverains ont indiqué l’avoir fait mais sans résultats probants.

La conclusion

A l’issue de ces échanges, les Faugatiens ne paraissaient pas plus avancés sur les actions concrètes à mener. Il en est cependant ressorti  :

  • que les riverains devaient appeler le 17 ;
  • que devait être remise en place la participation citoyenne au Fauga ;
  • qu’il y aurait des discussions et réunions avec les élus pour les suites à donner.

La réunion s’est terminée sans vraiment avoir rapproché les points de vue.

Ce que nous pouvons en dire

Le sujet de l’insécurité et des incivilités est vaste. Et comme il est multifactoriel, il ne se résout pas simplement. En revanche, sur sa prise en charge et sur l’écoute des usagers, il y a à faire.

Nous avions déjà demandé à la mairie de relancer la participation citoyenne (Cf. le compte-rendu des conseils municipaux des 21 juin 2021 et du 27 juillet 2022). Nous devions même avoir une réunion (Cf. compte-rendu du conseil municipal du 27 juillet 2022). Sans réaction de la majorité, nous avions pris en parallèle des contacts avec la Gendarmerie pour échanger sur la sécurité au Fauga. Les discussions étaient très intéressantes mais nous ne pouvions rien porter au nom du village.

Participation citoyenne

Le panneau de la participation citoyenne, à l’entrée du Chemin du Loup en venant de Lavernose.

Au final, il aura fallu qu’une Faugatienne s’insurge de la situation pour que la participation citoyenne redevienne possible. Nous ne voyons pas ce qui empêchait, depuis des années, de discuter avec les forces de l’ordre régulièrement sur les modalités d’échange d’informations avec la population. Ni de rassembler toutes les informations que détenaient les riverains pour les communiquer à la Gendarmerie.

Nous avons eu le sentiment d’être au point zéro alors que ce sujet est soulevé régulièrement en conseil municipal. Une chose est sûre aujourd’hui : les Faugatiens veulent sortir de l’immobilisme actuel sur le sujet.

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