Mi-novembre, La Dépêche évoquait une réunion tenue à Saint-Elix-le-Chateau. Le sujet ? La construction future d’un espace de co-working (tiens, cela vous dit quelque chose ?) dédié aux professionnels en médecines douces et en bien-être : Medouceo.
Coworking, redynamisation des espaces ruraux par l’implantation de services, ce projet a immédiatement retenu notre attention. Nous avons donc contacté sa fondatrice, Isabelle Grossin, qui a aimablement répondu à nos questions. Nous voulions savoir dans quelle mesure ce projet avait été accompagné et soutenu par la mairie et les collectivités locales.
Qui a participé au projet ?
Isabelle Grossin habite Saint-Elix. Il lui tenait à coeur d’y monter son projet. Elle a donc cherché en priorité sur son village, et a même décliné des offres de communes alentours.
Par rapport au Fauga, Saint-Elix affiche une population plus modeste (950 habitants contre 2300), et a donc des moyens plus limités. Notamment, la commune déplore un manque de réserve foncière. Cette faiblesse ne lui a pas permis de fournir un terrain à un prix raisonnable. La municipalité a tout de même soutenu la démarche et joué les facilitatrices dès qu’elle le pouvait. Ce rôle de soutien a été très important pour Mme Grossin, pendant les 2 ans qu’ont duré les démarches pour aboutir au lancement effectif.
De même, la nature du projet l’a rendu non éligible aux principales aides des collectivités territoriales (Région, Communauté de communes du Pays Sud Toulousain). Ces aides sont axées prioritairement sur le développement économique, considéré porteur d’emploi.
Le projet a donc été monté entièrement sur fonds privés et sur emprunts bancaires. A terme, une quinzaine de professionnels y officieront.
Qu’en retenir ?
Tout d’abord, d’ici à la rentrée 2024, les Faugatiens auront accès à 20 minutes de chez eux à ce nouveau pôle. C’est déjà une excellente nouvelle.
Ensuite, cela démontre la pertinence des espaces de coworking. C’est typiquement ce que nous souhaitions au Fauga pour le Chateau de la Mandre, qui sera simplement reconverti en logements.
Mais enfin et surtout, Medouceo s’est finalement construit presque tout seul. On voit donc bien qu’avec de bonnes idées, de l’énergie et de la volonté, il est possible de monter des projets dans la grande périphérie toulousaine. C’est complètement dans l’axe de développement que nous défendons pour notre village depuis notre campagne de 2020. C’est très inspirant pour nous et cela fait souffler un vent d’optimisme pour le futur.
One response
Cette réussite confirme l adage : quand on veut on peut….
Beau projet et je le souhaite belle réussite….
Parfois copier sur son voisin peut être quelque chose de très positif