Nous avons déjà évoqué des aménagements souhaitables en matière de mobilité douce sur notre village lors de précédents articles. Mais tout projet de ce type doit prendre en compte l’ensemble des problématiques. Ici, on peut en particulier aborder la sécurité des piétons au Fauga. Notamment, celle des trajets des enfants vers les points de ramassage scolaire. Ces trajets se font en saison hivernale la nuit, et les usagers ont par définition peu d’expérience. Il est donc important d’adapter au mieux les abords.
Les zones d’action
Deux voies sont à prioriser : le chemin Fontane (à peu près 1150 m) et le chemin Grangé (à peu près 850 m). Elles ont été identifiées il y a déjà quelques années. Il y a un nombre croissant d’enfants, beaucoup de passage et la chaussée n’offre que peu de points de refuge pour les usagers. En l’espèce, la chaussée n’étant pas extensible, la création de chemins piétonniers paraît la plus adaptée. De tels chemins sont multi-usages et profiteraient à tous : écoliers, promeneurs, poussettes.
Vue Google Maps du chemin Grangé
Vue Google Maps du chemin Fontane
Le coût
Aménager un chemin piétonnier a un coût : il faut creuser, buser, combler, mettre du géo-textile, mettre des bordures etc .. Etablir une estimation officielle nous est difficile. En tant que minorité, nous ne pouvons user d’aucune prérogative pour faire établir un devis. Néanmoins, en nous basant sur des travaux similaires (aménagement d’un chemin piétonnier) effectués à Fontenilles en 2023, (voir la délibération 22.51 du conseil municipal du 8 novembre 2022, ici, 259 000 euros pour 2800 m), nous pouvons établir le montant des travaux à près de 230 000 euros.
C’est un budget conséquent pour Le Fauga. Mais nous sommes membres de l’Agglo Muretain. En portant ces transformations dans le cadre du projet de Territoire, il y a moyen d’obtenir une aide non négligeable. De plus, s’agissant de 2 localisations différentes, le projet peut facilement se découper en tranche pour étaler la charge financière.
Une solution alternative
Et si cela ne relève pas de la compétence de l’Agglo, la commune peut agir. On peut même envisager ces travaux en régie. Cela a été fait à Lagrâce-Dieu pour un chemin de 200 m avec un coût estimé du mètre linéaire à un peu plus de 200 €.
Exemple de chemin piétonnier à Lagrâce-Dieu
Et après ?
A long terme, il conviendrait d’établir une stratégie programmatique de la voirie qui prenne en compte les nouvelles constructions et le développement du village. On parle ici d’un véritable plan de mobilité à l’échelle du village. Le chemin Binagret, par exemple, ferait partie d’une deuxième tranche d’aménagements afin d’établir un maillage de la commune. Cette zone, avec la construction de nouveaux lotissements déjà en cours, aura bientôt le même type de besoin.
On ne peut prendre de décisions sans avoir en tête toutes les modifications qui vont se mettre en place, que ce soit la ZAE de la Mandre, le projet Solveo ou les futurs lotissements. Il faut avoir une vision plus futuriste sur l’ensemble des voies. Et là, on reparlera aussi du meilleur moyen de relier l’Aouach au village.
3 Responses
Merci de vous préoccuper de ce sujet.
Habitant chemin fontane je pars et je rentre tous les jours avec les enfants qui prennent le bus. En ma qualité de maman qui a été concernée je valide à 200% le projet qui permettra aux enfants de circuler à pied vélo…en toute sécurité… notamment en hiver moment où la luminosité est au plus bas.
Je rajouterai que malgré la présence de ralentisseurs nombres de conducteurs roulent beaucoup trop vite…. Je n ai pas la solution mais il est évident qu il y a vraiment quelque chose à faire
Merci pour votre commentaire. Cette problématique concerne beaucoup de zones du village. Et c’est un sujet particulièrement sensible pour les enfants qui rejoignent à pied leur transport en commun.
Entièrement d’accord. Le chemin de la gare est aussi concerné. Avec une très faible visibilité en hiver