Sans pouvoir vous dire la tendance (très subjective), nous voyons passer beaucoup d’informations au sujet d’animaux perdus au Fauga. Que ce soit par des affiches, sur les réseaux ou des annonces, leur nombre parait important. Et c’est en échangeant sur le sujet que nous avons vu que certains points restent méconnus des propriétaires. Voici donc quelques rappels et quelques informations utiles, au cas où…
L’identification en priorité
Votre animal, quelle que soit la façon dont vous l’avez adopté, doit être identifié. Soit directement par vous auprès du vétérinaire (puçage ou tatouage), soit par le propriétaire d’origine. Dans ce dernier cas, lors du transfert de propriété entre lui et vous, il doit informer l’ICAD du changement de propriétaire.
Une fois votre compagnon « marqué », c’est à vous de gérer directement auprès de l’ICAD toutes les modifications qui pourraient intervenir dans votre identification. Car si quelqu’un récupère l’animal, il est important qu’il puisse remonter jusqu’à vous. Numéro de téléphone, mail, adresse, etc. sont autant d’informations qu’il faut penser à mettre à jour dès changement.
Il n’est pas rare que des vendeurs occasionnels, voire professionnels, oublient cette formalité à la vente d’un animal. Il est primordial d’y faire attention et relancer si nécessaire. Le risque est que le nouveau propriétaire ne puisse pas s’identifier comme tel et que le vendeur disparaisse avant d’avoir fait le changement.
Si toutes les démarches ont été respectées, un animal retrouvé qui est rapporté à un vétérinaire, un poste de police ou une mairie sera vite ramené à son propriétaire.
Les moyens pour retrouver votre compagnon
Tous les moyens sont bons, évidemment. Le premier réflexe est justement d’informer l’ICAD.
Au regard des résultats, le réseau social Facebook est très performant, en particulier avec le réseau des groupes, officiels ou non, des communes. Pour le Fauga, c’est le groupe « Tu es du Fauga si… » qui fait office de relai efficace, les divagations d’animaux ou les annonces de disparations étant très régulièrement signalés. Généralement, les utilisateurs abonnés à un groupe de ce type s’abonnent aussi aux groupes des communes environnantes. Or, un animal perdu dans une commune peut facilement apparaître comme divagant dans une autre limitrophe.
Il existe aussi sur ce même réseau des groupes spécifiques sur la disparition ou la découverte d’animaux. Les plus connus sont les « Petalert » mais ces réseaux sont devenus récemment payants pour les utilisateurs qui voudraient signaler la perte de leur animal. Ils restent gratuits pour ceux qui signalent une découverte. Nous parlons de ces réseaux mais nous déconseillons leur utilisation. Les sites jouent sur l’émotion des propriétaires désemparés. Ils rendent ainsi payante une prestation qui ne nécessite, en fait, pas beaucoup d’investissement. Ils prétendent que le travail de tri et de mise en ligne justifie le tarif (13 ou 19 € sans boost). En fait, ce processus est très automatisé. C’est le propriétaire qui donne tous les éléments, y compris la photo, lors de sa saisie sur Internet. Une personne désespérée pourra dépenser jusqu’à 100 € de boost sans aucune justification, si ce n’est faire du profit pour le site.
Attention donc à passer par le bon groupe.
Un drame arrive : que faire ?
Pour les animaux perdus au Fauga, en particulier les chats, l’un des dangers majeurs est l’autoroute A64. Mais même sans elle, les routes du villages sont régulièrement meurtrières pour les animaux. L’une des idées reçues que peuvent avoir les propriétaires est qu’ils seront informés si on retrouve le corps de leur animal. Il n’en est rien.
Actuellement, si quelqu’un signale un animal mort à la mairie, cette dernière contacte un équarrisseur qui viendra collecter le corps. Mais ce dernier ne cherchera pas à identifier l’animal. Il faut donc penser à appeler la Commune pour savoir si un animal a été trouvé mort sur la route.
Pour l’A64, c’est différent. La compétence appartient à la DIRSO. Ce sont ses patrouilleurs qui tournent en permanence et qui ramassent les animaux morts sur la portion du Fauga. Les corps sont acheminés au Centres d’Exploitation et d’Intervention de Carbonne, dans l’attente de la collecte par l’équarrisseur. Si vous avez un doute, il faut contacter le Centre par une procédure spécifique, par courriel. Vous donnez votre adresse mail sur le site et recevez un lien par messagerie. Il faut cliquer dessus pour ensuite demander si votre animal a été retrouvé. Vous pouvez aussi tenter votre chance en vous rendant directement au Centre (42 Rte du Lançon, 31390 Carbonne).
Améliorer l’information des propriétaires
Pour les animaux perdus au Fauga, il est possible de faire mieux sur le ressort territorial de la Commune. L’ICAD propose d’accompagner les collectivités qui souhaitent mettre en œuvre une procédure permettant l’identification des corps. Avant d’appeler l’équarrisseur, il s’agit d’identifier et conserver le corps.
Sans nécessairement mettre en place un processus très ambitieux, il s’agirait au minimum d’identifier / prendre en photo l’animal pour informer le propriétaire.
Nous pensons notamment aux chats qui peuvent faire l’objet de moins d’attention puisque plus facilement sauvages. Et leur instinct territorial les éloigne facilement de leurs maisons. Les perdre est toujours une douleur pour les propriétaires. Et dans cette situation, mieux vaut une mauvaise nouvelle confirmée qu’une incertitude qui laisse dans l’angoisse.
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