On y voit de plus en plus clair sur le programme de campagne….
Le Conseil Municipal du 17 décembre 2020 s’est déroulé à la salle des associations, à 19h30, toujours à huis clos.
Absences : B. PUPULIN (proc. DAMBLAT), C. SAADA (proc. CAMBUS), O. LEFEVRE
(proc. Anne-Marie), E. COMBES (proc. BIAGGINI), E. ALAMANDRI (Isabelle BAGNERIS), M.
DA SILVA (pas de procuration).
Des absences à noter dans les rangs de la majorité. Deuxième conseil de suite avec 6 conseillers absents. Un défaut de procuration est également constaté.
Votes des délibérations
Point 1 : Secrétaire Il est convenu comme d’habitude d’alterner entre notre groupe et la majorité pour le secrétariat du conseil. Nathalie FERRAZ est désignée à l’unanimité.
Point 2 : Approbation du CR du 29 octobre Cyrille MAILHE fait part au maire d’un regret. Il y a bien l’évocation de la remarque faite par Jacky TONDEUX sur le point 6 du règlement du Conseil. Mais rien sur celle faite par Cyrille MAILHE sur les modalités de désignation des différents représentants. Le maire répond que ça ne lui aurait posé aucun problème de choisir Nathalie s’il avait su avant. Il dit ne pas nous en faire le reproche mais ne comprend pas pourquoi l’information ne lui a pas été communiquée avant le conseil. Nous réitérons que pour nous, le propre du conseil était d’en discuter, pas de voter pour une décision déjà prise. Nous aurions également pu ajouter que vu le peu de temps alloué à la préparation des conseils, il est bien difficile de préparer ses sujets.
Point 3 : Création d’un emploi au titre du dispositif Parcours Emploi Compétences (PEC)
Le maire explique que les agentes de l’accueil de la mairie sont débordées. La mairie cherche donc un contrat aidé (PEC) qui serait remboursé à hauteur de 75% (à hauteur maximum de 20 heures par mois).
M. le Maire rappelle que le poste est indispensable et que le vote ne porte que sur l’ouverture de poste. Il faut encore derrière avoir l’opportunité de recruter un PEC. Il nous informe ensuite que la personne va faire majoritairement l’accueil (80%) et va seconder Isabel BAGNERIS sur la communication pour le reste. Nous sommes pour un recrutement au vu de l’accroissement de population et de l’essor des sollicitations. Pour autant, il faudra bien vérifier que les 20% sur la communication serviront à l’information de la population et non à faire de la publicité de l’action de la majorité. Nous avons donc voté pour.
Point 4 : Agglo Muretain – Mise à disposition du personnel voirie année 2020
La voirie est une compétence de l’Agglo du Muretain (AM). Afin d’éviter de solliciter les services intercommunautaires, le petit entretien de voirie est assuré par les agents du Fauga. Conventionnellement, la commune refacture chaque année ce travail à l’AM. Le maire ajoute en information qu’au vu de la crise sanitaire, le MA s’est fixé comme objectif de trouver 5,5 M€ d’économie en 2 ans (liés aux pertes fiscales). Chaque année, il y a un calcul de refacturation pour tout le travail de voirie effectué pour le compte de l’Agglo.
Nous avons demandé quelques précisions sur les calculs (notamment pourquoi une annualisation sur 1820 heures qui ne correspondent pas aux 35 heures). Il a été expliqué que les discussions avec l’intercommunalité ne portaient pas sur ces paramètres des calculs. Elles se résument seulement à estimer une refacturation raisonnable des engagements de la commune sur sa voirie.
Nous avons donc voté pour car l’idée est d’avoir un retour financier dans une situation de plus en plus périlleuse pour le financement des collectivités.
Point 5 : réparti en 2 sous-points :
Délibération optionnelle pour les petits travaux Ce vote permet d’éviter de prendre chaque année la même délibération avec un objet identique (autorisation du maire à engager un budget de 10 000 € pour les travaux sur le réseau électrique). Nous avons voté pour, c’est du temps de gagné, sachant que nous voterions « pour » chaque année pour éviter de devoir statuer sur des questions sans enjeu.
Extension de réseau pour le groupe Garona : signature d’une convention de servitude
L’annexe a été fournie avant le conseil qui montre la nature des travaux. Nous avons demandé si La Source serait ennuyée par ces travaux (il s’agit de l’aménagement des logements sociaux et de la maison intergénérationnelle sur Cazalères). La réponse est non. Nous avons également demandé si les logements avaient du succès au travers de demandes pour des logements sociaux : le maire répond que oui et nous engage à signaler des candidats potentiels en mairie. Quand MESOLIA (l’exploitant) ouvrira (pour l’instant ils n’ont même pas acheté à Garona), il nous préviendra. Nous avons voté pour parce que ça serait idiot de couper l’électricité du projet.
Point 6 : Réaménagement de la dette Promologis – garantie d’emprunt de 3 800,60 €.
Nous avons partagé l’incompréhension du maire sur l’intérêt d’une telle délibération. Elle ne consiste qu’à être d’accord pour garantir pour partie une ligne de crédit de la société PROMOLOGIS, engagée dans des fournitures de logements sur la commune. Le maire a indiqué ne pas s’expliquer cette obligation de demander aux collectivités d’apporter une garantie. Cyrille MAILHE nuance en expliquant que ce n’est pas une obligation mais que, dans ce cas, il existe une contrepartie avec la mise à disposition de logements et/ou une priorité d’accès pour les candidats portés par la mairie. Pascal Argent est intervenu pour apporter des précisions sur le sujet grâce à son expérience professionnelle.
Au final, nous avons voté pour car aucun intérêt de remettre en cause cet avantage pour une garantie de 3 800 euros.
Point 7 : Chauffage mairie : demande de subvention.
Le maire explique que la chaudière connaissait de multiples pannes dont les montants de réparation cumulés rendaient rédhibitoire le maintien de l’entretien. Il a donc été décidé de changer la chaudière. Nathalie FERRAZ a consulté les devis en Mairie l’après-midi même.
Dans la mesure où il s’agit de demander une subvention, nous avons voté pour.
Point 8 : Subvention à l’association Sécurité Routière.
L’association nationale demande de l’aide et écrit aux collectivités. Il se trouve que nous avions voté pour une subvention de 200 € (lors du budget « Subventions » 2020) pour l’association Airsoft qui a disparu depuis. Le montant est donc disponible. Ainsi, il peut être attribué à la Sécurité Routière. Nous avons voté pour en expliquant que nous espérons un partenariat pour 2021, sous la forme d’intervention en école ou pourquoi pas en donnant des avis sur la commune.
Questions diverses
Sécurité routière
Nous avons demandé, la position du maire sur une pétition des riverains du chemin Grangé. Cette pétition sur l’insécurité routière demandait l’aménagement du chemin pour parer à la vitesse de circulation. Par ailleurs, nous avons reçu juste avant le conseil un courrier porté par des riverains de la rue du Luxembourg se plaignant des excès de vitesse ou d’imprudence des voitures traversant le centre village.
M. le Maire nous a d’abord fait connaître son sentiment sur cette pétition signée par 20 familles. Selon lui, elle n’est pas représentative au vu des 100 familles qui habitent le chemin. Il a ensuite ajouté qu’il avait été expliqué à la personne qui avait déposé cette pétition en mairie que le fait n’était pas nouveau, qu’il avait déjà été signalé. Enfin, il a expliqué que le chemin en question était une impasse, il lui semblait à son sens qu’il fallait plus responsabiliser les gens du chemin Grangé. Pour autant, il a précisé que la commune n’ayant pas la compétence voirie (qui relève de l’Agglo), il ne lui était pas possible de décider tout seul. Après contact avec le Muretain Agglo pour évoquer le problème, il résulte que des «haricots», type ceux de la route de Lavernose, reviennent à 5 000 €. Il se trouve que ce montant est bien inférieur au devis demandé par les riverains de Grangé (28 000 euros pour 3 ralentisseurs de type Lyonnais).
Mais avant de procéder à des travaux, le maire et l’Agglo ont convenu de faire des tests de vitesse (en conditions normales, c’est à dire hors vacances ou confinement). Cette étude (dont le coût est de 350 €) déterminera la nécessité de procéder à des aménagements de voirie visant à faire baisser la vitesse. Le maire a ajouté avoir fait le tour du Fauga avec le Muretain Agglo et d’avoir décidé de faire passer tout le coeur de village (rond-point de la Mandre – dos d’âne du cimetière – rond point Luxembourg/bac) en zone à 30 km/h (avec, pour les portions à sens unique, voie contraire dédiée aux vélos : c’est une obligation réglementaire).
Sur le point de la non représentativité, nous avons souligné que toutes les familles ne sont pas concernées de la même manière puisque les plus exposées sont celles dont les enfants rentrent à pied et/ou les riverains qui ont l’habitude de se promener à pied. L’argument de la non représentativité n’est pas forcément approprié.
Nous avons expliqué que d’un point de vue général, plusieurs voies du Fauga (en particulier les chemins Grangé et Fontane) n’étaient vraiment pas sécurisées et ne permettaient pas de se promener. Le maire a objecté que les coûts de réalisation de trottoirs étaient prohibitifs et surtout que le busage des fossés n’était plus autorisé en prévention des inondations.
Les discussions ont aussi porté sur les pistes cyclables où là encore le maire a indiqué qu’au vu des coûts, il n’était pas raisonnable d’en parler pour le Fauga, d’autant que les voies n’étaient pas suffisamment grandes pour permettre un bon aménagement. Enfin il a argumenté pour dire qu’en priorité il avait plutôt à l’esprit l’extension de la cantine et que ça coûterait très cher. Nous avons répondu que pourtant, la mobilité douce était vraiment une orientation à avoir.
Concernant les ressources pour permettre de faire les travaux nécessaires, nous avions prévenu pendant la campagne que le Fauga n’avait pas de marge. C’est une résultante de la politique menée dans le village depuis toujours.
Le résultat de la continuité revendiquée par la majorité, est que maintenant qu’il faudrait prendre des orientations plus sécuritaires et plus vertes, nous sommes dépourvus de moyens. Le vélo, comme la marche, ne doivent pas être vus comme des alternatives coûteuses. Elles doivent être des solutions réelles et sécurisées de déplacement.
Abattage des peupliers du bois de la Mandre
Le maire a souligné être régulièrement pris à partie sur l’abattage des arbres du petit bois de la Mandre et de l’espace vert du chemin Roucade. Il a de nouveau précisé que ces abattages, sans frais car le bois coupé est laissé en contrepartie, sont nécessaires puisque les peupliers concernés sont soit morts, soit malades. Ils donneront lieu à une replantation. Il a insisté sur les mesures de sécurité à suivre au niveau du bois. Les riverains continuent à emprunter le chemin malgré le balisage d’interdiction. Plusieurs arbres étant déjà tombés tout seuls, le danger reste important, surtout en période de pluie et de vent.
En synthèse…
Encore des sujets très banals sur ce Conseil Municipal. La nouvelle majorité n’a pas commencé à présenter de nouveaux projets. Mais sous les réponses apportées par M. le Maire aux questions, on devine plusieurs choses.
Tout d’abord, on apprend que le vélo n’entre pas dans les plans la municipalité. Bizarre, le programme de M. Puig disait juste l’inverse…. encore une promesse en l’air ? Pour rappel, voici l’extrait du programme de la majorité en question :
Ensuite, on voit que la question des coûts est centrale. M. le Maire y revient tout seul, sans qu’on lui pose la question. Les ralentisseurs : c’est cher. Les trottoirs, c’est cher. Les voies pour les vélos : c’est trop cher. La cantine : ça va être très cher. L’abattage du bois : ça ne coûte rien. A travers tout cela, on voit 2 choses. Premièrement, les finances préoccupent M. le Maire. Ce pourrait être bon signe. Malheureusement, et c’est là le second point, la commune n’a pas les moyens de ses besoins (on ne parle même pas ici d’ambition). Pour financer la cantine, il va falloir serrer tous les robinets.
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