Après les délibérations, puis les questions, vous attendiez l’analyse. Mais comme ce conseil municipal s’est déroulé de manière inhabituelle, dans une ambiance électrique, nous avons décidé de scinder les sujets. Nous revenons donc en 2 articles sur le déroulement de ce conseil. Premier article : l’ambiance.
En effet, ce conseil a été marqué par une agressivité verbale inédite du Maire à notre encontre. Il a semblé agacé par nos nombreuses questions et par leur récurrence, mais aussi par nos écrits ici-même. Nous avions en effet préparé un liste de questions assez longue.
Des propositions rejetées
Nous avions fait 3 propositions. Le prochain conseil étant celui traditionnellement consacré au budget, nous voulions préparer le terrain. Une présentation des projets avec un échange mutuel pour commencer. L’étape suivante aurait été de finaliser les projets pour arriver à un vote éventuel fin avril.
Mais nos propositions ont été rejetées, essentiellement parce qu’elles portent une vision soit que le maire ne comprend pas – comme le budget participatif – soit à laquelle il attache peu d’importance – comme Trans-Garona et nos commerces. C’est le jeu démocratique, nous l’acceptons.
Pour autant, ce rejet de nos propositions aurait pu se faire dans une atmosphère de dialogue. Cela n’a pas vraiment été le cas. Nos démarches ont été jugées par le Maire comme une volonté de nous « immiscer dans la gestion du village« . Mais n’est-ce pas le rôle naturel d’un élu de participer à la gestion du village ?
Une séance de question houleuse
Est arrivé ensuite le moment des questions. M. le Maire a continué dans la même veine, mais en accentuant sa colère. Visiblement agacé par le nombre de questions, il s’est rapidement emporté. Difficile de mettre par écrit les multiples points qu’il a voulus mettre en exergue. Mais plusieurs choses émergent :
- Notre groupe est une « secte » selon lui, dirigée par Cyrille MAILHE. C’est ici une attaque personnelle que nous condamnons.
- Nos écrits l’agacent. Il nous a invités à « faire attention » à ce que nous écrivions.
- Nous jouons les « Caliméro« , car nous nous plaignons (à tort) de ne pas avoir les informations.
- Nous sommes aigris parce que nous avons perdu les élections. Mais si nous les avions gagnées, nous agirions comme lui.
- Nous nous immisçons dans la gestion de la commune.
- Nous n’avons pas la notion de l’argent public.
Qu’en penser ?
M. le Maire est libre de penser ce qu’il veut, le débat n’est pas là. Mais nous l’invitons seulement à garder un cadre respectueux permettant le dialogue. Sur ce conseil, nous déplorons surtout, au-delà des mots employés, que M. le Maire bloque toute espoir de collaboration, même sur des sujets neutres comme le tracé de Trans-Garona.
Et à l’avenir ?
Cette sortie a le mérite de la clarté. Aucune ouverture ne sera faite à notre encontre. Cela ne change pas grand chose pour nous. Nous sommes une force d’opposition, mais aussi de propositions. Et nous le resterons. Depuis le soir des élections, nous avons accepté notre position de minorité élue. Nous portons nos idées de manière respectueuse, mais tenace. Cela continuera ainsi.
Nous proposerons encore ce qui nous paraît pertinent pour le village. Nous poserons des questions. Notre site continuera à rendre compte à nos concitoyens des informations que nous avons. Il retranscrira avec fidélité la réalité des débats des conseils. C’est notre ligne de conduite. Nous le devons aux Faugatiens.
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