Un village, c’est un lieu de vie. Pour bien vivre dans un endroit, quelqu’il soit, il faut pouvoir y trouver de quoi subvenir à ses besoins élémentaires (par exemple épicerie, santé, emploi..). Cerise sur le gâteau, on peut y trouver des services supplémentaires qui vont servir à se divertir, à apprendre, à échanger (par exemple un cinéma, une salle de sport, des commerces de proximité dits de services, etc, etc..). C’est la conjugaison de ces offres sur un même endroit qui en caractérise sa qualité de vie.


Dans cette optique, comment se situe Le Fauga ? Malheureusement, la situation n’est guère satisfaisante. Pour un noyau de population de 2000 habitants, Le Fauga ne dispose plus que d’un docteur, d’un cabinet de kinésithérapeutes, d’un boulanger-pâtissier et d’un coiffeur. Pire, les perspectives d’augmentation de cette offre sont très faibles car il y a trop peu d’espaces disponibles dédiés à l’activité commerciale. Cela provient directement de la volonté délibérée et affichée des mandats municipaux successifs de porter la population au-delà des 2000 habitants, avec un objectif à 3000 habitants. Cette volonté n’est pas forcément mauvaise, mais elle doit absolument être accompagnée sur les plans économiques et associatifs par une évolution de possibilités à la hauteur de la taille de population visée. Au Fauga, seule l’école a été prise en compte, car le fil directeur a toujours été d’assurer des effectifs suffisants. Cette vision a 40 ans, elle est aujourd’hui complètement dépassée et inadaptée. Pour preuve, même l’école est désormais prise de vitesse: les algeco se multiplient, le self explose…. Pour autant, aucun coup de gouvernail n’est venu arrêter le délire urbanistique du village.


Que faire alors ? Il faut d’urgence redéfinir le PLU pour sanctuariser un zone de développement économique et la soustraire aux constructions d’habitation. Pareil pour la zone Labourdette, qui doit absolument être préservée. Il faut porter la voix de la commune pour la rendre visible et attractive pour les entreprises qui souhaiteraient s’installer à proximité de Toulouse et en lien immédiat avec les axes de transport (Gare, A64). Enfin, ces actions doivent être coordonnées par une vision d’ensemble du développement du Fauga, permettant une croissance équilibrée de toutes les composantes essentielles d’une vie de village.


C’était dans le programme UnElanPourLeFauga, c’est toujours dans nos convictions.

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