Lundi 19 mai, un orage de grêle d’une violence extrême a frappé le sud toulousain. Le Fauga a payé un lourd tribut à cet évènement climatique. L’école est fermée en attendant une évaluation des dégâts. Nos professionnels aux parcelles exposées, la pépinière Bauduc, la ferme des Nauzes… sont durement touchés. Les témoignages d’habitants sur les dommages sont nombreux : voitures, toitures, mobilier extérieur, gouttières, piscines… On ne compte malheureusement plus les exemples.
Nous avons eu connaissance de nombreux cas où la solidarité entre voisins s’exprime. C’est essentiel, et merci à tous ceux, élus, fonctionnaires territoriaux, artisans et citoyens, qui y ont contribué et y contribuent encore.
Mais une fois le choc passé, il faut se ressaisir rapidement et passer à l’action pour réparer. Le temps est compté. En parallèle de l’action de terrain, il faut aussi penser à mener les bonnes démarches administratives. Il nous a paru utile de rappeler quelques conseils pour bien gérer l’après et les démarches.
La grêle, une catastrophe naturelle ?
Le premier réflexe des victimes est de demander un classement en catastrophe naturelle. Les gens se tournent donc vers la mairie qui est en effet le premier acteur de cette procédure. C’est compréhensible. Mais il faut savoir que la grêle n’est quasiment jamais reconnue comme cela. Il vaut mieux donc ne pas attendre de ce côté-là. Il faut se tourner sans perte de temps vers son assurance.
Le recours à l’assurance : 5 jours de délai
Pour les professionnels des cultures, tout va dépendre du degré de couverture de la police d’assurance souscrite. Bien souvent, des choix sont faits avec un compromis entre coût économique de l’assurance et rentabilité des parcelles. Ce sont toujours des cas spécifiques, avec une part de risque importante. En cas de sinistre réellement importants et non couverts, il y a toujours la possibilité de faire appel à la solidarité locale.
Pour les particuliers, par contre, les dommages dus à la grêle sont couverts par l’assurance multirisques habitation, que tout propriétaire doit souscrire. Pour les véhicules, c’est le niveau de police souscrite qui va déterminer l’indemnisation. Une couverture « au tiers » ne prendra en charge, après franchise, que les bris de glace (fenêtres, pare-brise, optiques). Une couverture « Tout risque » prendra en plus en charge les bosses sur la carrosserie.
Donc, propriétaire, ou locataire, voiture, maison ou appartement, même combat : il faut déposer un dossier sans attendre. C’est la priorité des priorités, une fois que les situations dangereuses pour les personnes ont été sécurisées. La première des choses est de déclarer le sinistre à son assurance pour marquer la date. Le délai est de 5 jours. Ensuite, il faut monter un dossier, qui doit comprendre photos et factures, avec un élément de datation (une de journal par exemple). Vous pouvez y ajouter l’attestation du maire, disponible sur le site de la mairie. La clé pour accélérer le traitement est d’être le plus complet possible. Ne soyez pas avare de photos. Il vaut toujours mieux trop que pas assez.
Restons solidaires
En cette période difficile, toute l’équipe de l’Elan exprime son soutien et sa solidarité aux Faugatiens. Nous restons également à la disposition de chacun pour aider, dans la mesure de nos moyens. C’est au niveau des citoyens que s’active en premier la solidarité sociale, constituant ainsi un des premiers maillons du lien social, qui nous est si cher à tous.
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