Vendredi 8 septembre se tenait l’assemblée générale de l’Elan. L’occasion pour tous nos membres de se retrouver après l’été. Et surtout, de marquer le démarrage d’une nouvelle saison que nous souhaitons riche en débats et en projets. Cette assemblée générale a eu lieu à la Source. Nous avons prévu avant le match d’ouverture de la coupe du monde, brillamment remporté par les bleus. Quoi de plus naturel que de se donner rendez-vous dans ce restaurant qui nous héberge le samedi matin tout au long de l’année ?
L’assemblée générale
Notre président, Cyril SARRAMIAC, a d’abord présenté le bilan moral de l’association. Il a notamment évoqué l’aspect particulier de cette période de transition, éloignée de toute élection. Il a ensuite présenté le bilan financier de l’année et le budget prévisionnel. Cette année encore, l’association comptera sur ses adhérents et ses soutiens pour financer ses opérations de communication. Dans un contexte inflationniste, le coût de ce poste tend en effet à prendre une place de plus en plus importante.
Les adhérents ont voté l’ensemble des points à l’unanimité.
Au niveau des perspectives, l’association va se concentrer cette année sur la construction de propositions et projets, tout en continuant à élargir sa base et sa visibilité. Tous ces projets porteront la vision défendue par le groupe depuis sa fondation. Cela va de la transparence des choix de la municipalité à l’inclusion des citoyens dans les choix impactant le développement du village.
Un groupe ouvert
Notre groupe défend la démocratie participative, c’est à dire l’implication de tous. Elle représente pour nous une valeur fondamentale, source de notre engagement. Dans cette ligne, notre groupe est ouvert à qui souhaite nous rejoindre. Chacun peut venir proposer et construire avec nous le village de demain. Il suffit de cliquer ici.
Nous sommes vus comme un groupe politique mais nous nous voyons comme une association engagée. Engagée dans l’intérêt citoyen et dans le respect de certaines valeurs à l’échelon communal. Au-delà de la conjoncture, les spécialistes constatent un désengagement citoyen de plus en plus important. C’est vrai pour les associations mais ça l’est tout autant pour les élus.
Nous croyons fermement que le village doit à nouveau devenir une valeur commune pour tous ses habitants et qu’il est du ressort de chacun de s’en occuper. Et que pour faire face à toutes les contraintes, l’union est la meilleure défense. Il faut donc communiquer, rassembler, réfléchir ensemble et préparer l’avenir pour tous.
2 Responses
Je ne pense pas qu’une salle multiactivités soit une nécessité pour le fauga, on dispose d’un stade , d’une médiateque, d’une salle des fêtes où se font beaucoup d’activité, il y a aussi la salle derrière la mairie. Par contre un investissement interressant surtout pour la sécurité serait un projet de busage et de recouvrement des fossés cela permettrait d’élargir les voiries et de se croiser sans risque avec entre autre les bus et camions.
Merci pour votre commentaire. Vous soulevez un point important sur la sécurité routière. Et il est vrai que le chantier est vaste sur la commune. Le busage des fossés peut être une solution dans certains cas, où la sécurité des usagers est réellement mise en jeu. Maintenant, il faut aussi considérer que les modes de déplacement urbains, même en zone rurale ou semi-urbaine, sont amenés à se transformer et à revenir vers des mobilités douces, comme le vélo ou la marche. Dans ces conditions, des aménagements de chaussée sans busage sont également possibles pour limiter la vitesse des véhicules à moteur et favoriser les autres usages de la route. Un exemple tout proche se situe à Saint-Hilaire sur la Voie Romaine, qui part à droite, en haut du hameau de Villeneuvette. C’est plutôt vers ce type de réalisation que nous nous porterions.
Revenons à la salle multi-activités. Certes, la commune dispose déjà de certains équipements, mais si on se réfère à ce que nous remontent les associations, ils sont sous-dimensionnés. De même, ils sont limitants dans les pratiques qu’ils peuvent accueillir. Ainsi, pour la vie associative, il n’y a réellement que la salle derrière la mairie qui est régulièrement praticable. Pour une commune de quasiment 2200 habitants, c’est bien maigre. On pourrait répondre qu’il y a peu d’associations. Nous voyons le problème dans l’autre sens : nous estimons que la présence ou l’absence d’équipements influe directement sur le nombre d’associations. Mais le dernier mot revient aux habitants, c’est pourquoi nous avons mis en place notre consultation. Même si elle n’est pas définitive, elle donnera une indication des besoins et envies de la population.
Enfin, pourquoi sacrifier un investissement aux dépens d’un autre ? Une approche rationnelle doit permettre de jouer sur plusieurs tableaux à la fois. C’est ce qui se passe dans toutes les communes. Essayons au Fauga.