mur du cimetière

Lors du conseil municipal du 15 octobre, le maire, en répondant à notre question, a confirmé l’information. Bien que récent, le mur du cimetière va être détruit. Il avait été bâti en 2020 sur le terrain qui prévoyait l’extension du cimetière. Et la Commune vient de vendre cette parcelle. Son nouveau propriétaire ne souhaite pas garder cette construction dans son projet de centre pluridisciplinaire.


Souvent, les murs ont valeur de symbole. Et celui-ci, s’il n’entrera pas dans les livres d’histoire, représente la séparation entre le mode de gestion de la majorité et celui que nous voulons instaurer.

La définition des besoins

A l’origine, ce mur a été réalisé dans le cadre de l’extension du cimetière. La majorité l’avait annoncé dans son programme de 2020. Il s’avère au moment de la vente du terrain, 3 ans plus tard, que finalement, la moitié de l’extension prévue ne sert à rien. Elle peut donc être vendue. Cela signifie qu’un trait a juste été tiré sur le plan, en bout de parcelle. Il n’y avait aucun lien avec la capacité nécessaire du cimetière.

Plan du cimetière

La vue aérienne du cimetière et le mur concerné en rouge

C’est bien dommage. Dans notre vision, c’est le besoin qui dimensionne la taille des projets. C’est ce qui permet d’en assurer la pertinence.

La façon de décider

En 2023, un dentiste a cherché un terrain pour implanter un centre pluridisciplinaire. Il a questionné la Mairie du Fauga. Celle-ci lui a proposé la moitié du futur cimetière, mur compris. Forcément, c’était une belle opportunité pour la Commune, et il ne fallait pas la rater. Mais n’aurait-on pu prendre un peu de temps pour au moins en parler en conseil municipal ? Un débat collectif aurait permis de balayer les options disponibles (location, autre terrain communal, terrain de particulier, etc.).

Et si la décision de vente d’un terrain communal avait été validée, ce débat aurait pu être l’occasion de proposer une participation plus active de la commune dans le projet. Par exemple, le conseil aurait pu se prononcer sur la location d’une surface dans le complexe pour tenter d’y installer un médecin. Le village n’en a plus qu’un et son départ à la retraite approche.

Le mode de gestion

L’option retenue a donc été la vente d’un terrain communal au prix de 230 000 euros pour 2500 m2. Tout cela alors que les finances de la commune n’ont plus de besoin urgent de telles rentrées. Le dernier budget faisait en effet apparaître une réserve de plus d’un million d’euros. C’est donc bien un choix politique, et non un impératif financier, qui a dicté la décision.

La succession des décisions similaires (ventes des terrains de notre ancien tennis, de la ZAE de la Mandre, de la résidence Mesolia, de l’aire de covoiturage, des appartements sociaux de la Carrère, etc.) diminue la réserve foncière du village. Mais pour autant, rien ne vient la reconstituer ou compenser cette diminution.

De notre côté, nous défendons des investissements plus productifs, qui donneront à la Commune des moyens financiers supplémentaires sur le long terme. Et quand la commune vend un terrain pour un investissement social, comme pour le centre pluridisciplinaire, nous souhaitons que le produit de la vente serve en priorité à racheter du foncier pour la commune.

Sans cela, la commune s’appauvrit petit à petit en vendant son patrimoine sans le reconstituer. Elle perd également, avec les terrains, des lieux pour implanter ses futur projets. Aujourd’hui, au Fauga, hormis entre le bois de la Mandre et le terrain de pétanque, où reste-t-il des terrains communaux ?

Conclusion

Si le mur du cimetière va bien disparaître, celui qui sépare la majorité municipale et l’alternative « Un Elan Pour Le Fauga » risque bien, lui, de durer. Nous le regrettons. Pas tant sur les décisions qui sont prises, car les élections ont parlé et nous avons perdu. Il est donc logique que la majorité propose ses choix. Mais qu’elle les dicte, nous le regrettons. Surtout par l’absence de débat sur les sujets importants pour l’avenir du village. Sans être d’accord, on peut tout de même discuter. Les échanges débouchent toujours sur quelque chose de positif : soit on améliore le point de départ, soit on comprend mieux les décisions.

Il nous faudra faire mieux en 2026, déjà pour gagner les élections, puis pour établir un dialogue ouvert avec les citoyens et une éventuelle opposition.

 

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One response

  1. Je valide vos raisonnements et votre souhait de discussion et je vous soutiens.
    Cette histoire de vente de terrain montre encore une fois le peu de questionnement et de vision à long terme de l équipe en place…

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